D’aussi loin que je me rappelle, je passais mes étés dehors. Ma mère est professeure, ce qui veut dire que nous avions la chance de passer l’été à la maison. Et je ne m’ennuyais pas, loin de là.
Je passais généralement mes journées dans la piscine! Je n’ai jamais été la plus grande adepte de natation, donc les longueurs, ce n’était pas pour moi. Pourtant, c’était toujours un grand bonheur de m’amuser dans l’eau, généralement avec mon frère et mes cousins/cousines. Ils se souviendront sûrement de nos mémorables concours de sauts les plus originaux du tremplin!
« En fait, moi, mes sauts partaient de l’escalier de piscine, car je n’arrivais pas à monter sur le tremplin. Déjà, on s’adaptait! »
Du premier au dernier jour où la piscine était ouverte, nous en profitions. On faisait des jaloux parmi nos amis lors de la rentrée scolaire en septembre! Concours de chandelles, chasse aux objets au fond de l’eau, classique Marco Polo… Je n’étais pas la plus agile, mais ce genre d’activités étaient faites pour avoir du plaisir, et j’en avais tellement que je ne prenais pas trop conscience que c’était un peu plus difficile pour moi. Et que tout en jouant, je développais mes habiletés de base dans l’eau!
La piscine est une activité accessible à un grand nombre de personnes, et est très bénéfique, car l’eau limite les raideurs et permet de bouger sans impact. Cela peut comporter certains défis! Si votre enfant ayant un TSA n’aime pas l’eau, essayez d’y aller graduellement ou d’inclure un de ses intérêts. Une combinaison étanche peut aussi aider. Si votre enfant a une déficience motrice, des objets flottants peuvent faciliter son expérience et aider à sa sécurité. Certaines piscines publiques possèdent des rampes d’entrée à l’eau, des fauteuils flottants, et des lève-personnes, renseignez-vous! Voici une ressource intéressante permettant de connaître les adaptations possibles.
Les fins de soirées au parc
Une autre chose dont je raffolais, c’était les soirées au parc! Bon, le début des années 90, ce n’était pas la meilleure période pour les aires de jeux. Qui se souvient des glissades en aluminium qui nous brûlaient les jambes? Et que dire des sols autour des modules, en roche, sable ou paillis? Peu praticable pour les fauteuils roulants ou les poussettes et j’imagine qu’on devait ramener beaucoup de saleté à la maison! La bonne nouvelle, c’est que la façon de penser les parcs a évolué. De plus en plus, on retrouve des surfaces planes dans les aires de jeux. Ces surfaces attrayantes et colorées sont bien plus praticables! De plus en plus, on retrouve aussi des balançoires adaptées pour tous!
(voir photos – parc Jean-Duceppe, à Montréal)
Voici le super exemple à suivre du Parc de Sacha, à L’Orignal, en Ontario. Vous connaissez d’autres parcs qui sont des modèles? N’hésitez pas à nous le laisser savoir sur la page Facebook Littératie physique inclusive.
Bouger en jouant
Il faut retenir que pour développer sa littératie physique, il faut bouger en faisant des activités structurées et non structurées. L’été, il y a tellement de possibilités de bouger! Des jeux d’eau, aux aires de jeux, en passant par la piscine, la cour, ou le camping, l’important, c’est de profiter de la belle saison au maximum pour s’éloigner de l’écran et absorber une bonne dose de vitamine D!